XVI siècle.

Sainte Barbe a été supprimée du calendrier liturgique où elle avait été inscrite au XII siècle. Le récit de son martyre semble en effet légendaire. Les experts hésitent notamment sur le lieu de sa passion. Une tradition populaire raconte, elle, que Dioscore, un riche païen, enferma dans une tour sa fille, la très belle Barbe ou Barbara, pour la mettre à l'abri des galants. La tour n'ayant que deux fenêtres, Barbara, qui était chrétienne, en exigea une troisième, pour honoré la Trinité. Son père voyant qu'elle méprisait ses dieux, décida de la décapiter, mais il fut aussitôt foudroyé. Sainte Barbe est devenue la patronne des arquebusiers, puis des canonniers, des mineurs, des pompiers, des gendarmes et des marins.