XIX siècle.

Pontrieux compte une cinquantaine de lavoir, élevés au cours des XIX-XX siècles. Ils sont privés pour la plupart, attenant aux propriétés bordant le Trieux. Seuls quelques uns sont publics. Leur architecture se démarque avec la volée de marches qui permettait de se positionner en fonction de la montée du Trieux. Les lavandières pouvaient ainsi laver le linge de leurs patrons en toute circonstances, et le leur dans les lavoirs publics. Les plus riches demeures possédaient un étage à leur lavoir. Ce qui donnait l'occasion aux propriétaires de profiter du calme et de la quiétude des berges du fleuve. Pour d'autres, cette pièce supplémentaire était destinée au logement de la lavandière lors des grandes lessives.

Utilisés jusque dans les années 1956, ces lavoirs sont l'emblème aujourd'hui de la petite Venise du Trégor: témoins de sa richesse passée et héritage entretenu aujourd'hui par l'association des lavoirs et la commune de Pontrieux.